Généralement, l’oïdium est une maladie se développant dans le Sud de la France mais en cas d’hiver et de printemps chauds et secs, il peut également apparaitre dans les bassins du Nord.
(Crédits photo TERRES INOVIA)
La maladie se manifeste avant tout sur les feuilles mais peut être aussi présente sur les tiges et en fin de cycle sur les siliques. Elle se présente sous la forme d’un duvet blanc de mycélium sous lequel on voit apparaitre des ponctuations noires.
Des températures élevées favorisent son développement expliquant pourquoi l’oïdium se trouve plus fréquemment dans le Sud.
L'inoculum primaire est essentiellement constitué par les conidies provenant de cultures de colza voisines ou d'autres crucifères cultivées ou sauvages. Puis les conidies sont disséminées par le vent. L'oïdium développe ensuite un mycélium superficiel qui fructifie en donnant des conidies. Ces nouvelles conidies sont à l'origine de contaminations secondaires qui assurent la colonisation de toute la plante.
Lutte phytosanitaire
Les pertes de rendement liées à l’oïdium pouvant aller jusqu’à 6 q/ha, il est fortement recommandé d’appliquer une protection fongique. Si des symptômes apparaissent en début de floraison, il est conseillé d’associer la lutte contre celle du sclérotinia. Si la maladie passe des feuilles sur les siliques, il peut être nécessaire d’intervenir spécifiquement contre l’oïdium en fin de cycle.
Pour lutter efficacement contre l'oïdium du colza, voici les adjuvants utilisable en agriculture bio ACTION PIN conseillés en association avec un produit fongicide :