Les Grandes Cultures Céréales
en France Rhopalosiphum padi de la céréale
L’adulte aptère de forme globuleuse mesure de 1.5 à 2 mm, de couleur vert foncée. Ses cornicules sont courtes, sombres, renflées et rétrécies à leur extrémité.
Son hôte primaire est le mesisier à grappe (Prunus padus). Ses hôtes secondaires sont des graminées notamment le blé, l’orge, l’avoine et le maïs.
En sortie d’hiver, les œufs pondus sur merisier éclosent et donnent les fondatrices. Deux à trois générations de fondatrigènes se développent sur l’hôte primaire, causant une crispation des feuilles sur jeunes rameaux. Les fondatrigènes migrent ensuite sur les graminées courant juin.
Ce puceron pullule de septembre à novembre alors que les conditions climatiques sont moins favorables à leurs prédateurs et parasitoïdes. Ils se développent notamment sur les jeunes céréales d’hiver, où il transmet le virus de la jaunisse nanisant.
A l’automne, des mâles ailés et les femelles ovipares apparaissent. Les mâles ailés et les gynopares ailées migrent sur l’hôte primaire. Les gynopares engendrent les femelles ovipares qui après fécondation pondent les œufs d’hiver.
Cependant dans les régions céréalières où l’hôte primaire est rare ou absent, ce puceron est capable de se maintenir sur les graminées, sous forme parthénogénétique pendant tout l’hiver si les conditions climatiques le permettent.
Par ses piqures, le puceron provoque un enroulement des feuilles de graminées, notamment sur céréales de printemps.
Sur céréales d’hiver, il est surtout vecteur du virus de la jaunisse nanisante (BYDV) qu’il transmet par piqures de nutrition. Les symptômes ne sont visibles qu’au printemps sous forme de foyers avec décoloration des dernières feuilles, réduction de la biomasse végétale avec pertes de pieds, mauvaise nutrition des épis avec impact significatif sur le rendement et la qualité de la récolte.
Les pertes peuvent atteindre 5 à 10 q/ha pour le blé et plus de 30 q/ha pour l’orge.
Lutte phytosanitaire
