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Fusariose de la céréale

Cette maladie est provoquée par un champignon du genre de Fusarium. Ce champignon forme un complexe de maladies qui affecte les grains, les semis et les plantes adultes. Il en résulte une production de mycotoxines dans les grains qui peuvent à forte dose contaminer l’alimentation et provoquer des intoxications chez l’homme ou l’animal.

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(Crédits photo Chambre Agriculture des Deux Sèvres)

Les fusarioses sont des maladies qui peuvent attaquer les céréales du semis à la récolte, des racines aux épis.

Sur racine

Les symptômes sont souvent peu remarqués car ils ne manifestent rien de particulier sur le feuillage. Néanmoins, ils se présentent sous forme de plages brunes de quelques mm à quelques cm de longueur. 

Sur pied et tige

Les lésions causées par Fusarium apparaissent souvent à la base de la tige, formant des stries noires qui s’étendent sous forme de trait de plume en suivant les nervures. Puis la nécrose se généralise autour de la tige.

Sur feuilles

Les symptômes, taches avec grande macule vert bouteille au centre, sont assez rares. On les trouve plus spécifiquement sur les blés durs, plus sensibles. C’est essentiellement de la levée au tallage que ces symptômes sont visibles.

Sur l’épi

Feutrage rosé autour de la glume surtout si les épis sont infestés au premier stade de floraison, puis apparition de taches noirâtres sur la base de la glume.  Un échaudage plus ou moins partiel de l’épi peut avoir lieu en cas d’attaque forte.

Les cycles biologiques des fusariums sont encore à ce jour assez mal définis. Les facteurs environnementaux régissent certes leur développement, mais ils sont spécifiques à l'espèce: On retrouve surtout  Graminearum en France et Microdochium surtout dans les régions les plus froides. Pour Graminearum, des ascospores (spores sexuées) sont produites au printemps, quand les conditions d’hygrométrie sont là. Ces spores sont propagées par voie aérienne et vont contaminer les feuilles et les épis : c'est la contamination primaire.

Les conidiospores (spores asexuées), que l'on retrouve sur les débrits de culture ou sur les premiers étages du végétal, sont disséminées (via les éclaboussures provoquées par les pluies) vers les étages supérieurs et l’épi,  où elles entrent en germination dans les anthères.

Pour Microdochium, les impacts d'eau de pluie sur le sol produisent des projections qui véhiculent, grâce à un effet de rebond, les conidies sur les tissus végétaux aériens. La propagation a ainsi lieu de bas en haut, jusqu’à atteindre la fleur.

Lutte agronomique

Étant donné que le risque d’apparition des fusarioses sur les épis de blé résulte d’une combinaison de trois facteurs : une forte humidité ou des épisodes pluvieux autour du stade floraison,  la présence sur le sol de résidus de cultures contaminées ou encore la sensibilité des variétés aux fusarioses, il est primordial d’observer le climat à l’approche de la floraison pour évaluer au mieux le risque fusariose final. Au-delà de l’observation, des moyens de lutte agronomique existent. Un bon enfouissement des résidus surtout lorsqu’il s’agit d’un précédent maïs ou sorgho est la technique la plus efficace pour limiter le potentiel infectieux. Le broyage en accélérant la décomposition des résidus contribue aussi à limiter les infections.

Lutte chimique

En cas de forte humidité ou de période pluvieuse persistante pendant la floraison, il est recommandé de faire un traitement préventif à début floraison. Compte tenu du taux variable de réussite des traitements fusariose, la lutte agronomique a tout son intérêt.


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